La pochette de l'album

La séance photo qui illustre la pochette s'est déroulée le 22 février 2018 sur les plateaux 5 et 7 du studio Rouchon à Saint-Denis (93).
Maquillage : Christophe Danchaud - Coiffure : John Nollet - Styliste : Matthieu Pabiot - Décors : Herve Sauvage
Production : ICONOCL \ST IMAGE - Producteur : Merwen Belkeddar - Opérateur numérique : Semmy Demmou

La photo de la pochette est de Jean-Baptiste Mondino (qui photographie pour la première fois Mylène). L'idée du décor et la mise en scène lui et sont venus à partir du titre de l'album : Il s'est dit : "Désobéissance, il y a cette désinvolture, je te verrais bien rentrer de la guerre. [...] C'est quand même lui qui a eu cette idée principale de faire un tableau. (Alouette, 23 décembre 2018)
Le photographe a demandé à la chanteuse d'apporter des vanités que l'on retrouve sur la photo de la pochette (crâne, aigle royal,…) : Tu es un cabinet de curiosités à toi toute seule et Don't act ! Et j'ai adoré ce visuel. (Journal de 20 heures, TF1, 30 septembre 2018)

Les références

Les vanités ou la représentation allégorique de la mort, du temps qui passe, de la vacuité des passions et activités humaines :
- Le crâne doré qui symbolise le caractère transitoire de la vie humaine sur lequel Mylène pose un pied. Mylène, avec ce pied, semble s'opposer au temps qui passe et à la mort. L'art plus fort que la mort ;
- Le rideau rouge qui évoque le sang, un thème important dans l'œuvre de Mylène. Possible référence au tableau de Fragonard, Le verrou ;
- Le sabre qui évoque aussi la mort et les combats ;
- L'aigle symbole du combat ;
- À partir du XVIII^e siècle la mouche (grain de beauté dessiné sur le visage) sur la joue (comme pour Mylène sur cette photo), c'est la galante, celle qui appelle le baiser.
Dans ce tableau, Mylène nous apparaît comme une combattante qui n'a plus peur de rien, ni du temps qui passe, ni des combats ne de la mort.

La guerrière
- L'arme rangée dans son fourreau négligemment posée par terre ;
- Le trône symbole du pouvoir ;
- L'aigle associé depuis la plus haute antiquité aux victoires militaires ; - Le look vestimentaire un peu androgyne ;
- La force tranquille qui se dégage du tableau.
Mylène dégage l'image d'une femme libre, d'une femme de pouvoir qui prône la force des femmes.

Les références napoléoniennes
- Le rouge Empire ;
- Le fauteuil XIX^e ;
- L'aigle (l'aigle choisi par Napoléon comme emblème du nouveau régime, le 10 juillet 1804).

La Désobéissance
Toutes les lettres de Désobéissance sont inversées.
Mylène la guerrière défie la mort, le temps qui passe et la vacuité des passions et activités humaines.
D'une simple posture nonchalante émane une force sereine. Et, si la force était féminine…