Azzedine Alaïa est né à Tunis (Tunisie) en 1951. Il arrive à Paris en 1957.
Après un passage par l'Ecole des beaux-arts, section sculpture,
il fait ses débuts dans la capitale en taillant des modèles pour
une clientèle privée et des amies, comme l'écrivaine Louise de Vilmorin.
L'actrice Arletty, cette Parisienne populaire et royale, lui inspire
l'une de ses premières robes noires zippées.
Il fait un très bref passage chez Dior, puis entre chez Guy Laroche où,
pendant deux ans, il se familiarise avec les techniques de la couture.
Au début des années 1980, il commence à diffuser quelques-unes de ses créations
à base de cuir clouté. Dans la foulée de ce premier succès, il lance, en 1981,
sa griffe, qui se caractérise par des robes et des jupes en maille aux lignes
près du corps exacerbant la féminité. Il donne son premier défilé à New York en 1982.
Le succès est immédiat. La marque est diffusée à travers le monde et Alaïa est qualifié, en 1992,
de principal couturier de notre époque par l'International Herald Tribune.
Il devient le couturier attitré de nombreuses vedettes et des plus grands top-models.
Toujours à la recherche de nouvelles matières,
il réalise des modèles dans des tissus révolutionnaires comme la maille Relax,
sensée avoir une action antistress (1992).
Azzedine Alaïa est décédé le 18/11/2017 à l'âge de 77 ans. Son décèsa entraîné de nombreux hommages, du président Emmanuel Macron
à la chanteuse Rihanna en passant par le créateur Pierre Cardin et le PDG de LVMH, Bernard Arnault.
Découvert par la presse à la fin des années 1970, le plus oriental
des couturiers parisiens affectionne les matériaux qui épousent
naturellement les lignes du corps. Ses vêtements sont à couper
le souffle tant leurs proportions sont belles. Soutenu, depuis 1999,
par le groupe italien Prada, Azzedine Alaïa cultive farouchement
son indépendance par rapport aux institutions de la mode, en organisant
des défilés à sa guise sous la verrière lumineuse de son immeuble parisien.
Son entreprise de couture regorge d'objets de collection et ressemble
à un véritable musée. Le design est une véritable passion si bien qu'il ne peut
s'empêcher d'acheter les objets de grands designers
comme Jean Prouvé, Marc Newson et Shiro Kuramata.
Mylène Farmer a rencontré Azzedine Alaïa pour le clip Que mon cœur lâche quand elle
porte la petite robe blanche immaculée symbole de l'ange pur. Cette robe est
faite de dentelle pour la jupe et d'un bustier blanc. La sortie de Giorgino est l'occasion de revêtir
certaines créations du couturier.