Nevermore

Le spectacle en stade 2023

A l'entrée dans le stade, la scène est masquée par un écran central où apparaît en lettres rouges NEVERMORE. De chaque côté de cet écran deux rideaux verticaux représentant un corbeau. On retrouve des crânes de corbeaux le long de l'avancée en forme de croix qui s'avance jusqu'au milieu de la pelouse. A son extrémité une structure gonflable est érigée, qui représente deux corbeaux géants dos à dos.

Ouverture du spectacle

A 21h20, l'écran géant au centre de la scène s'illumine pour diffuser le clip de Regrets (en hommage à Jean-Louis Murat décédé le 25 mai 2023).
Les deux corbeaux à l'extrémité de l'avant-scène sont dégonflés et quatre personnes habillées en moine (robe à capuche) montent sur scène pour masquer la structure gonflable.

Les projecteurs disposés autour de la pelouse s'éteignent et l'écran central s'allume pour diffuser de la vidéo d'introduction du spectacle. Une nuée sombre et mouvante de corbeaux approche pour former une masse qui envahit les deux écrans placés de chaque côté de la scène. Puis cette nuée disparaît progressivement et sur fond de sons synthétiques stridents, une rangée de spots blancs disposés tout du long de la scène principale vient aveugler le stade.

On entend le premier couplet de Du temps et les oiseaux sont aspirés par un vortex à la base duquel apparait soudainement Mylène, surgissant de sous la scène vêtue d'un ensemble noir et coiffée d'un long catogan. Deux ailes noires gigantesques se dessinent sur l'écran de fond de scène. Mylène prend le micro et reprend le refrain tout en avançant vers le devant de la scène. Les crânes de corbeau disposés le long de l'avant-scène s'élèvent de plusieurs mètres. Ces corbeaux rappellent l'armée d'épouvantails du clip Fuck them all. Sur l'écran géant, l'image de Mylène est désormais projetée en direct dans l'œil d'un corbeau, rappelant ainsi l'affiche du spectacle.

Arrivée au centre de la croix, Mylène lève le bras gauche pour saluer le stade puis lance Bonsoir ! puis elle continue d'avancer sur la dernière partie de l'avancée. Alors qu'elle chante l'ultime refrain, Mylène regagne le centre de la croix et pose un genou à terre.

Première partie du spectacle

Un Shut up ! annonce le début de Peut-être toi. Mylène se relève et se dirige vers le bras ouest de la croix. Sur l'écran géant, un portique apparaît qui se retrouve progressivement envahi de corbeaux (clin d'œil au film les Oiseaux d'Alfred Hitchcock.) Une rambarde sort du sol et un long bras articulé s'élève. Mylène surplombe l'intégralité de la fosse située à gauche et salue de la main le public.

A la fin de la chanson, le bras articulé réintègre sa base dans la croix. Les épouvantails reprennent leur position initiale. Mylène rejoint le centre de la croix, retire sa veste et la balance à un technicien en contrebas. Sur le lancement de Libertine, Mylène avance sur l'autre bras de scène, côté est. Et comme précédemment, une rambarde sort du sol et un long bras articulé s'élève. Mylène frappe dans ses mains et fait applaudir la foule. Sur l'écran géant, on voit des corbeaux qui semblent percer l'écran de leur bec. Sur le dernier refrain, le bras articulé reprend sa position initiale et dépose Mylène sur la scène centrale. Mylène prend un pistolet déposé dans un boitier sur la rambarde et rejoint le centre de la croix.

Dans une pose de duelliste, elle tire sur l'écran géant éclate et s'ouvre en deux. Mylène se dirige vers la scène principale révélant le décor. Au centre de celle-ci se dresse une gigantesque arche encadrée de deux gargouilles prenant la forme de corbeaux. On découvre seize danseurs alignés à l'avant-scène et de chaque côté les six musiciens. Arrivée au niveau de la scène, elle met une veste brillante couleur saumon pour lancer la chanson Optimistique-moi accompagné de ses danseurs.

Un pied de micro est sur scène pour l'introduction de A tout jamais. Les danseurs l'encerclent au fur et à mesure, illustrant la thématique de la chanson. Sur un deuxième écran de fond scène, les images d'un corbeau de feu puis sur le deuxième refrain l'image stylisée d'un corps qui se démène rappelant le clip.

Mylène et ses danseurs se rejoignent au centre de la scène pour débuter C'est une belle journée, interprétée avec sa chorégraphie originale. Avant la fin de la chanson, Mylène quitte la scène par le fond. Le titre est allongée d'un refrain instrumental.

Deuxième partie du spectacle

Sur l'écran géant se dessine une lune géante sur un ciel tourmenté, baignée de lumière bleu. A droite de la scène, un corbeau de plusieurs mètres de haut enserre un crâne humain de ses griffes.

Pour l'introduction de Tristana, le corbeau s'écarte pour laisser voir Mylène dans son buste. Mylène porte maintenant une longue veste dorée. Sur le pont musical de la chanson, la lune devient rouge, de même que l'intérieur du corbeau où Mylène se tient. Le corbeau reprend sa position initiale, Mylène disparaît pendant que la scène est à nouveau plongée dans une lumière bleue.

Répartis en quatre groupes, les danseurs surgissent sur scène. Ils effectuent une chorégraphie sur un Medley qui enchaine les gimmicks de plusieurs tubes du répertoire de Mylène : Le thème d'introduction de Dégénération, celui de Beyond my control, le gimmick au piano de Je t'aime mélancolie, l'introduction de Rolling stone, le gimmick vocal de Pourvu qu'elles soient douces pour finir sur la flûte de Tristana, le tout ponctué de Remember ! qui évoquent L'Horloge.

Troisième partie du spectacle

La scène s'habille de vert. Simon Buret du groupe Aaron apparaît sous l'imposante arche. Olivier Coursier le rejoint sur la scène avec sa guitare. Rayon vert est interprétée dans sa version ballade, piano voix. Peu après le début de la chanson, Mylène arrive du fond de scène vêtue d'une longue robe brillante argentée, recouverte par le long manteau doré déjà porté sur Tristana. Sur le dernier refrain, Simon Buret se place derrière Mylène et place son bras autour de sa taille. Mylène prend alors sa main. Mylène remercie le public et affirme son bonheur de partager ce moment sur scène avec le groupe AaRON.

Sur le centre de la croix, un plateau pivote et laisse apparaitre un piano. Yvan Cassar monte sur scène et prend place au piano. Alors qu'il débute l'introduction de Rêver au piano, Mylène apparaît au bord de la scène principale sans sa longue veste dorée. Son image est retransmise sur l'écran au centre de la scène mais aussi sur les deux écrans latéraux. Mylène s'avance le long de la croix en chantant le premier refrain. Mylène laisse la foule chanter avec elle, le temps de rejoindre le piano d'Yvan Cassar à côté de qui elle termine la chanson.

Les deux guitaristes, le bassiste et le batteur rejoignent Mylène et Yvan Cassar au centre du stade. Ils accompagnent Mylène sur L'autre (ou Pas le temps de vivre lors des 3 premières dates de la tournée).

Démarre ensuite Que l'aube est belle avec sur l'écran mobile de la scène principale, une création de Woodkid. Celle-ci met en scène un avatar de Mylène évoluant dans un paysage enneigé jusqu'à parvenir à une cathédrale en ruines. Sur le pont musical de la chanson, Mylène s'avance le long de la dernière partie de l'avant-scène jusqu'à arriver à son extrémité. Le stade s'éclaire de rouge et sur l'écran, l'avatar de Mylène déploie des ailes et s'envole dans le ciel, laissant le feu envahir les ruines. Dans cette ambiance de flammes Mylène rejoint progressivement la scène principale.

L'écran géant s'ouvre en deux pour laisser passer Mylène qui poursuit jusqu'à disparaitre sous la grande arche au fond de la scène. De part à d'autre de celle-ci, des croix se sont dressées du sol, évoquant ainsi des tombes qui encadrent les musiciens. La chanson terminée, Yvan Cassar quitte la scène alors que le piano pivote dans l'autre sens.
Le tableau des ballades se termine.

Quatrième partie du spectacle

Sur l'écran géant, un pantin inerte est allongé. Une rythmique synthétique annonce Sans contrefaçon. Mylène porte un costume à carreaux noir et blanc, classique sur sans contrefaçon ! La troupe de danseurs prend place sur les tombes du décor. Les danseurs et Mylène rejoignent le centre de la scène. Les danseurs portent le même costume à carreaux noir et blanc mais chacun propose une variation légèrement différente. Grosse ambiance avec le public qui reprend les paroles.

Arrive Oui mais… non et les lumières révèlent un imposant trône doré au centre de la scène. Mylène est assise, encadrée de chaque côté par ses danseurs. L'écran géant au fond de la scène diffuse les images d'un loup menaçant qui au fur et à mesure de la chanson se métamorphose en corbeau. Très forte ambiance sur ce morceau.

L'écran vient fermer la scène et on entend la version instrumentale de Ode à l'apesanteur. Sur l'écran est projeté le court-métrage animé The crow de Glenn Marshall.

Cinquième partie du spectacle

Lorsque l'écran s'ouvre, on découvre les danseurs qui ont revêtus chacun une robe de moine, capuche rabattue sur leur tête. Tenant tous une lanterne, ils progressent d'abord dans le noir en faisant un chemin de ronde, puis une lumière venant du fond de la scène révèle la présence d'une figure haute de plusieurs mètres de haut, encapuchonnée : La Faucheuse. Alors que résonne l'introduction de Que je devienne…, on découvre Mylène, vêtue de cuissardes noires et d'une robe courte rouge brillante, au pied de la silhouette.

La scène s'élève légèrement révélant une rosace. Les danseurs quittent la scène chacun par un côté. Sur les derniers vers de la chanson, une plateforme s'élève à plusieurs mètres de haut, au niveau des bras repliés de l'inquiétante statue sans visage derrière elle. Du haut de sa plateforme, Mylène stimule le public sur les premières notes de XXL : Avec moi !. Sur le refrain, elle redescend lentement au niveau du sol et quitte progressivement la plateforme. Mylène quitte la scène par le fond sur les dernières mesures de la chanson. Après la dernière note, un break de batterie annonce une reprise instrumentale du refrain, intermède musical qui permet le démontage de la structure gonflable.

Sixième partie du spectacle et final

Les écrans mobiles affichent désormais des crânes de corbeau. Deux grandes croix descendent des cintres. Place à l'hymne Désenchantée. Une voix masculine récitant les premiers vers du poème The raven d'Edgar Allan Poe se fait entendre et Mylène arrive par le fond de la scène et la remonte lentement. Elle est rejointe par ses danseuses qui portent un masque de crâne de corbeau puis par ses danseurs eux aussi masqués. Mylène avance pour être au cœur de la foule et salue le public autour d'elle. Le public reprend spontanément le refrain. La scène est ensuite plongée dans le noir. Les danseurs retirent leur masque. Les crânes de corbeaux restent disposés sur la scène pour le dernier titre.

Après quelques instants la scène s'éclaire de nouveau au son de l'introduction de Rallumer les étoiles. Entourée de l'ensemble de ses danseurs, Mylène est au centre de la scène, dans un costume noir dont les revers prennent la forme d'ailes de corbeau. Lorsque démarre le premier refrain, Mylène descend sur l'avancée au centre du stade, suivie en ligne par ses danseurs. De la pyrotechnie surgit tout du long de la scène centrale à plusieurs reprises, dessinant ses contours en forme de croix. Sur les derniers refrains instrumentaux, Mylène revient en direction de la scène principale, que les danseurs viennent de quitter, et se retourne pour faire face au public, qu'elle salue le bras levé avant d'incliner le buste : Bonsoir !

Mylène se dirige alors vers le fond de la scène où une cabine a fait son apparition. Elle pénètre à l'intérieur. La cabine s'élève progressivement et en même temps elle semble se remplir d'une fumée vaporeuse. Lorsque la cabine est atteint les cintres, la fumée se dissipe… et Mylène se désintègre en une nuée de corbeaux, corbeaux qui se dispersent sur l'écran géant du fond de scène.
L'écran mobile au bord de la scène se referme. Les épouvantails à tête de corbeaux le long de l'avancée s'élèvent. Les écrans latéraux se ferment, affichant le mot NEVERMORE.
Retour au début du spectacle…