Dans cette chanson Mylène parle du double et de la double personnalité qui l'habite (ange ou démon).
Si Dieu nous fait à son image
Si c'était sa volonté
Il aurait dû prendre ombrage
Du malin mal habité
Qui s'immisce et se partage
L'innocence immaculée
De mon âme d'enfant sage
Je voudrais comprendre
De ce paradoxe
Je ne suis complice
Souffrir qu'une autre
En moi se glisse
Car sans logique
Je me quitte
Aussi bien satanique
Qu'angélique
Si chaque fois qu'en bavardages
Nous nous laissons dériver
Je crois bien que d'héritage
Mon silence est meurtrier
Vous me découvrez blafarde
Fixée à vos yeux si tendres
Je pourrais bien par mégarde
D'un ciseau les fendre
De ce paradoxe
Je ne suis complice
Souffrez qu'une autre
En moi se glisse
Car sans logique
Je me quitte
Aussi bien satanique
Qu'angélique
PAROLES : MYLÈNE FARMER
MUSIQUE : LAURENT BOUTONNAT
©1988