Dans cette chanson, Mylène s'adresse au public et s'interroge sur sa vie d'artiste. Lucide, elle doute sur son travail, sur sa postérité et pose la question du combat de trop.
Aux vies qui s'abaissent à voir la mienne
Je sais
Qu'il me faudra prendre congé d'elles
Un jour ou l'autre
Nos vies sont des larmes d'aquarelle
Nous ne sommes reliés qu'à nous mêmes
Et si je perds la foi
En nous, en tout
C'est bien malgré moi
Nulle prière
A chacun de nos pas
Je doute de tout
Nous souviendrons nous de nous
Aux vies qui ont soutenu la mienne
Je n'ai
Qu'un long monologue poudré de neige
A partager
Nos vies qui s'écoulent chaque jour saignent
Nous ne sommes reliés qu'à nous mêmes
PAROLES : MYLÈNE FARMER
MUSIQUE : LAURENT BOUTONNAT
©1991