Chanson mélancolique, sur la vie et son issue la mort, qui nous empêche d'être serrein et de trouver le repos.
Le réel se dérobe
Les anges ont dit que rien
Ne nous est envoyé
Qu'on ne peut supporter
Un, deux
Et passe et lasse
Et moi
Je passe hélas
Questionnant l'infini
Fermant porte à l'oubli
Et d'un tour
De clé
Comme un sourd
Muet
Nul besoin de barreaux
De croix
On s'enferme tout seul
Parfois
Et l'amour
Je sais
à portée
D'aimer
Les fantômes ne nous laissent
En paix
Tyrannie des secrets
Gardés
La vie ne vaut rien mais
Mais... rien ne vaut la vie
C'est epsilon plus que petit
C'est epsilon pourtant l'envie
Et la vie
Passe hélas
Et la bête
Passe et chasse
Toute forme de résistance
Si elle menait la danse ?
Et d'un tour
De clé
Comme un sourd
Muet
Nul besoin de barreaux
De croix
On s'enferme tout seul
Parfois
Et l'amour
Je sais
à portée
D'aimer
Les fantômes ne nous laissent
En paix
Tyrannie des secrets
Gardés
à rebours de tout
Du bon sens
S'en fout
Rêver d'enfreindre et
Mettre en terre
Ignorer et tout foutre
En l'air
Pour gagner
Les cîmes
Tout simplement
Vivre
Aux verrous qui semblaient
Lâcher…
Je crains qu'il ne me manque
La clé
Et d'un tour
De clé
Comme un sourd
Muet
Nul besoin de barreaux de croix
On s'enferme tout seul
Parfois
Mais l'amour
Je sais… est
à portée
D'aimer
Aidez-moi
Retrouver les clés
Il faudra… m'apaiser enfin
PAROLES : MYLÈNE FARMER
MUSIQUE : MARTIN KIERSZEMBAUM et MYLÈNE FARMER
©2015