Cette chanson est un hommage à Edgar Allan Poe et à sa nouvelle Ligeia publiée en septembre 1837. Mylène reprend la thématique de la mort et du surnaturelle chère à Poe en l'interiorisant dans son propre univers ; Mylène est Ligeia.
Pauvres poupées
Qui vont qui viennent (Allan Allan)
Pauvre fantôme
Étrange et blême (Allan Allan)
J'entends ton chant monotone
La nuit frissonne (Allan Allan)
J'entends ton cœur fatigué
D'avoir aimé (Allan Allan)
D'étranges rêveries comptent mes nuits
D'un long voyage où rien ne vit
D'étranges visions couvrent mon front
Tout semble revêtu d'une ombre
L'Étrange goût de mort
S'offre mon corps
Saoûle mon âme jusqu'à l'aurore
L'étrange Ligeia renaît en moi
De tout mon être je viens vers toi !
Masque blâfard
Tu meurs ce soir (Allan Allan)
Masque empourpré
De sang séché (Allan Allan)
D'où vient ta peur du néant
Tes pleurs d'enfant (Allan Allan)
Qui sont les larmes
De tes tourments ? (Allan Allan)
D'étranges rêveries comptent mes nuits
D'un long voyage où rien ne vit
D'étranges visions couvrent mon front
Tout semble revêtu d'une ombre
L'étrange goût de mort
S'offre mon corps
Saoûle mon âme jusqu'à l'aurore
L'étrange Ligeia renaît en moi
De tout mon être je viens vers toi ! …
PAROLES : MYLÈNE FARMER
MUSIQUE : LAURENT BOUTONNAT
©1988