Sortie en VOD le 14 juillet 2018 puis en DVD et Blu-Ray le 17 juillet 2018
Les bonus sur les supports :
- le documentaire L'image fantôme - Sur le tournage de Ghostland
- l'interview que Mylène avait accordé au JT de TF1 avant la sortie du film au cinéma
- des interviews de Pascal Laugier, Crystal Reed et Emilia Jones
- documentaire Ghostland, Au cœur de la musique du film (uniquement sur les dvd et blu-ray éditions Fnac)
L'histoire d'une mère qui hérite de la maison d'une de ses tantes et va devoir affronter la première nuit des intrus
aux instincts meurtriers et lutter afin de sauver la vie de ses deux enfants. Le film se déroulerait seize ans après
ce drame lors du retour des deux sœurs dans cette maison, l'une ayant bâti une vie de famille stable à Los Angeles alors
que la seconde semble avoir perdu la raison. Des événements étranges vont alors survenir.
Mylène joue le rôle de la mère. Les deux sœurs seront incarnées par Crystal Reed et Anastasia Phillips.
Acteurs : : Crystal Reed (dans le rôle de Beth Keller adulte), Anastasia Phillips (dans le rôle de Vera Keller adulte), Emilia Jones (dans le rôle de Beth Keller à 16 ans),
Taylor Hickson (dans le rôle de Vera Keller à 16 ans), Adam Hurtig (dans le rôle du mari de Beth) et Mylène Farmer (dans le rôle de Pauline)
Musique : Anthony D'amario & Ed Rig
Production : 5656 Films, Highwire Pictures, Inferno Pictures, Kinology et Mars Films
Produit par : Clément Miserez, Jean-Charles Lévy, Scott Kennedy et Ian Dimerma
Distributeur : Mars Films (pour la France)
Presse : Dominique Segall Communication
À propos de Mylène Farmer :
Mylène Farmer, c’est un choix de cœur. Il se trouve qu’on a fait un clip ensemble et que la rencontre a été
une évidence. Un clip, c’était trop court, il fallait que ça se poursuive… Comment dire ? Je l’aime beaucoup. Cette fille a quand
même réussi à imposer toute une imagerie du bizarre et du fantastique dans un pays précisément réfractaire à ça, et à le faire à
une échelle incroyablement populaire. Quel jeune cinéaste français de genre peut en dire autant ? Alors, quand elle m’a appelé pour
me proposer de travailler avec elle sur son nouveau clip, je n’ai pas caché mon bonheur. Surtout que ce genre de rencontre arrive
très peu dans un métier surtout fait de petits négoces et d’intérêts bien sentis. Du coup, ça rend le projet encore plus particulier,
avec une prise de risque qui correspond à la nature même du film. Et puis, je suis heureux et un plutôt fier de filmer un visage qui
n’a pas été exposé sur grand écran depuis plus de vingt ans. C’est une tentation irrésistible pour un metteur en scène… La voir
accompagnée de Crystal Reed, égérie des adolescents d’aujourd’hui et dont la beauté très « italienne » pourrait s’inscrire dans
l’âge d’or du cinéma d’Argento, voilà qui me rend plutôt… impatient d’y aller.
À propos du film :
J’ai écrit le scénario assez vite, l'été dernier, à partir d’une idée qui a surgi sans prévenir et qui correspondait
à une envie très forte que j’avais de faire un film qui ne chercherait jamais à s’amender de ce que j’aime le plus au cinéma.
Si on atteint notre but, le résultat devrait être vraiment… effrayant.
C’est une co-production franco-américaine, tournée en langue anglaise, qui me laisse une liberté absolue.
Pas d’executives dans mon dos pour me dire comment tourner, personne en salle de montage pour rendre le projet plus consensuel.
Un rêve de metteur en scène.
Un film qui ne s’excuse jamais d’être un film d’épouvante et finalement assez inspiré par le versant dark horror de
Stephen King, la part « noire » de son œuvre. King, auteur intimement lié à mon adolescence et qui est « revenu » très fort en moi ces dernières années.
Peut-être parce qu’il ne s’est lui-même jamais excusé d’être ce qu’il était ! Je me retrouve avec un récit situé dans une Amérique rurale aussi
faussement bucolique que son Maine à lui… Et avec l’isolement de trois personnages venus de la ville (Mylène Farmer dans le rôle d’une mère,
Crystal Reed et Anastasia Philips dans le rôle de ses filles) qui investissent une maison perdue au milieu des bois, vont faire une très
mauvaise rencontre et subir une violente agression. Quinze ans plus tard, réunis sur les lieux du traumatisme, les trois personnages
se confrontent au passé, chacun à sa façon… Et les choses tournent mal. La menace qu’on croyait vaincue a peut-être survécu…
à moins que tout cela ne soit qu’un délire collectif, l’histoire d’une dysfonction morbide entre une mère et ses enfants…
Des archétypes situés entre un fantastique féminin personnel, cher à mon cœur, et celui, beaucoup plus frontal, des années 80…
Quelque part entre le film de fantôme, le film de home invasion et de boogeyman. Le tout structuré par un scénario qui rend
les choses, enfin je l’espère, extrêmement surprenantes… Parce que c’est avant tout une énigme, un film très narratif, mais sans la
dimension « théorique » qui caractérisait mes deux derniers essais.
Source :
http://www.mad-movies.com/fr/module/99999735/3152/incident-in-a-ghost-land-pascal-laugier-parle-"