Pourvu qu'elles soient douces

Cette chanson fait l'apologie de la sodomie.

EH MEC !

Ton regard oblique
En rien n'est lubrique
Ta maman t'a trop fessé
Ton goût tu revers
N'a rien de pervers
Et ton bébé n'est pas fâché
Ton kamasutra
A bien cent ans d'âge
Mon Dieu que c'est démodé
Le nec plus ultra
En ce paysage
C'est d'aimer les deux côtés

Ta majesté
Jamais ne te déplaces !
Sans ton petit oreiller
A jamais je suis
Ton unique classe
Tout n'est que prix à payer

Tu fais Ah ! des Oh !
Derrière ton ouvrage
Quand mon petit pantalon
Debout et de dos
Sans perdre courage
Dénude tes obsessions

Tu t'entêtes à te foutre de tout
Mais pourvu qu'elles soient douces
D'un poète tu n'as que la lune en tête
De mes rondeurs tu es K.O.!
Tu t'entêtes à te foutre de tout
Mais pourvu qu'elles soient douces
D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"...
Tout est beau si c'est "Vue de dos" !
OK !

Prose ou poésie
Tout n'est que prétexte
Pas la peine de t'excuser
Muse au égérie
Mes petites fesses
Ne cessent de t'inspirer

Je fais des Ah ! des Oh !
Jamais ne me lasse
Par amour pour un toqué
Ne faut-il pas que
Jeunesse se passe
A quoi bon se bousculer ?


PAROLES : MYLÈNE FARMER
MUSIQUE : LAURENT BOUTONNAT
©1988